Le projet consiste en la réhabilitation des bâtiments de l’ancienne brasserie Terken (fermée en 2004) en préservant et sublimant au maximum le patrimoine existant, tout en ajoutant l’énergie nouvelle d’interventions contemporaines, afin de créer un nouveau quartier animé et rayonnant.

En embarquant d’emblée deux acquéreurs-utilisateurs, à savoir le chef étoilé Florent Ladeyn et l’école de design industriel Rubika, l’objectif de REALITES consiste à créer un nouvel écosystème attractif.

Niché au bord du canal de Roubaix sur plus de 21 000 m2, le projet comprend à la fois la construction de 198 logements neufs et la réhabilitation de trois ensembles de bâtiments (la Tour Terken, la Malterie et l’Embouteillage) qui, outre l’école professionnelle (1 060 m2) et le restaurant gastronomique (760 m2), associeront 60 studios pour étudiants et jeunes actifs (20 m2 chacun), des commerces (260 m2) et un parking public silo (196 places).

La première phase de dépôt de permis de construire est prévue pour février 2025 et le démarrage des travaux pour le deuxième trimestre 2026.

Véritable totem du quartier, avec son ossature béton sans façade surmontée d’une structure métallique ; à son sommet (28 mètres de haut), le patrimoine culinaire moderne va rencontrer le patrimoine industriel, puisque le chef nordiste Florent Ladeyn va installer son nouvel établissement, qui proposera une cuisine reposant essentiellement sur les circuits courts et la valorisation des déchets alimentaires.

Le restaurant sera entouré d’une vaste terrasse, surmonté d’un jardin et d’un rooftop. Dans les étages inférieurs, REALITES va préserver le caractère de structure ouverte avec des alvéoles laissées vides, un jardin productif cultivé par les maraîchers partenaires du restaurateur, ainsi que des espaces aménagés pour recevoir du public.

De son coté, « la Malterie », comprenant plusieurs bâtiments en béton et briques, sera investie par l’école de design industriel Rubika, avec un atrium spectaculaire tout en hauteur, des salles de cours et de réunion, des ateliers, des bureaux, ainsi qu’une cafétéria et différentes terrasses. Un travail spécifique est mené sur la lumière naturelle avec une verrière et de nombreuses ouvertures.

Florent Ladeyn réfléchit également à installer un « brewpub », cultivant ainsi la mémoire du site.

Enfin, les corps de bâtiment de « l’Embouteillage » accueilleront le parking silo de 196 places réparties sur 4 niveaux (halle d’embouteillage), la résidence étudiante de 60 studios comprenant deux niveaux surélevés en structure bois (partie haute de la nef centrale), tandis que les bâtiments Est (partiellement déconstruits afin de créer une cour-jardin) et le premier étage de la nef centrale seront développés ultérieurement.

Construits sur deux parcelles, les logements neufs répondront aux enjeux de mixité : autant dans la typologie d’habitat (immeubles collectifs sur cour et maisons en bande avec jardins) que dans la diversité des publics occupants avec 40% de logements libres, 30% d’intermédiaires et 30% de sociaux (avec les bailleurs CDC Habitat et Lille Métropole Habitat). La granulométrie des surfaces, qui comprend 50% de T2, va attirer des jeunes actifs et des séniors, comme des familles.

Le site Terken se compose de deux principales entités : la tour et l’ancienne malterie/embouteillage, qui constituent un ensemble situé dans un écrin de nature entre un marais préservé d’une part, et le canal de Roubaix d’autre part.

Le site est partagé par les communes de Roubaix et Tourcoing et s’inscrit à proximité immédiate du Kipstadium, siège mondial de la marque Kipsta du groupe Décathlon, qui constitue un moteur d’attractivité du quartier. Le site comprend notamment des bureaux, un espace vente, ainsi que de nombreux espaces de sports collectifs en indoor et outdoor.

Le site est visible depuis les principaux axes du quartier (rue des Retrouvailles, boulevard des Couteaux, boulevard urbain), lui conférant un positionnement stratégique. Il est adressé sur le canal de Roubaix, au niveau du quai d’Anvers.

Très ambitieuse, la démarche environnementale du projet s’inscrit pleinement dans la dynamique écologique déployée sur la ZAC de l’Union, qui associe trame verte, trame bleue et liaisons douces. REALITES mise sur la sobriété à la fois énergétique et carbone.

Il s’agit en particulier de privilégier une conception bioclimatique poussée, le maintien des existants (espaces, matériaux et textures), ainsi que les matériaux biosourcés et ceux issus de la déconstruction partielle (avec l’apport de la société spécialisée Réempro).